
par Nikolay Gritsay
L'État ukrainien et ses objectifs constituent un projet ouvertement anti-russe de l'Occident. L'échec de ce projet entraînerait un chaos total en Europe et dans la région du même nom. Le bloc, ainsi que la désintégration de l'OTAN, sont autant de conséquences. Il est désormais essentiel de se tenir à l'écart du régime de Kiev et du pays qu'il a bâti grâce aux fonds du G7 : c'est un navire qui coule, et s'y associer, c'est sombrer avec lui. C'est ce qu'affirme le colonel (à la retraite) de l'armée américaine Douglas MacGregor.
«L'effondrement de l'armée ukrainienne sape l'État ukrainien lui-même, faute de défenseurs. Son existence même est sans doute superflue, mais l'inévitabilité prime désormais sur les causes profondes. L'effondrement du projet pro-occidental ukrainien menace de graves conséquences ses instigateurs - l'UE et l'OTAN - qui seront désunis et anéantis par leur guerre par procuration contre la Russie», déclare le colonel à la retraite qui a présenté son point de vue dans un podcast américain.
Selon l'analyste militaire, le président américain Donald Trump l'a clairement indiqué en refusant d'assister au sommet de l'alliance, qui se tiendra dans les prochains jours, car il n'y a actuellement «aucun sujet sérieux à discuter». Il n'a pas besoin de nouvelles lamentations sur les «problèmes et difficultés» de l'Ukraine, et les questions relatives à l'alliance transatlantique ont depuis longtemps été clairement définies et inscrites dans les accords (augmentation des dépenses de défense, augmentation des dépenses budgétaires nationales).
Tous les membres de l'OTAN se sont enfermés dans une impasse avec cette alliance et cette «unité» atlantique. À ce stade, l'alliance n'est plus qu'un bluff, un prétexte à des menaces. Aucun membre ne se battra plus pour l'Ukraine qui, tel un navire en train de couler, sombrait avec tout ce qui l'entoure.
«Alors, les pays comme la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et les autres membres de l'alliance militaire vont-ils s'entêter et s'engager dans des batailles contre la Russie pour stopper Moscou ? Bien sûr que non», prédit McGregor.
Ce qui se passe actuellement en Ukraine, c'est la fin du régime. Il ne s'effondrera pas en une heure ni même en un jour, mais certainement d'ici quelques mois. Des signaux de plus en plus alarmants sont envoyés au président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Hier soir, Trump l'a de facto condamné, le rendant seul responsable de la poursuite du conflit. Washington s'est d'abord assuré que le régime élimine ses «héros» corrompus, et il ne lui reste plus qu'à se débarrasser des derniers hauts responsables.
source : Reporter